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Portraits: Antoine Jaccoud

Antoine est un ancien collègue de travail devenu scénariste ("L'Enfant d'en haut", avec Ursula Meier), homme de théâtre et écrivain ("Country", "Adieu aux bêtes"). C'est notamment en relation avec ce dernier livre décortiquant nos rapports contradictoires avec les animaux, que je désirais faire son portrait - en lumière "studio" mais aussi dans un cadre évoquant l'ambiguïté morbide de cette relation.

Mon choix s'est porté sur le Musée de zoologie de Lausanne, dont la girafe empaillée a accueilli des générations d'écoliers vaudois. Quand j'étais plus jeune, elle se dressait sous une voute du Palais de Rumine, ce qui lui donnait une certaine majesté. Aujourd'hui, les animaux ont été regroupés - probablement pour dégager un effet "troupeau" plus réaliste comme au Jardin des plantes à Paris, mais l'effet est un peu riquiqui.

Nous avons travaillé en lumière naturelle, avec un boîtier Leica M10 doté d'un objectif Voigtländer 40mm f1.4 assez doux appartenant à Antoine (sauf pour l'image ci-dessus, réalisée avec l'apo-Summicron 50mm.). La plupart des images sont prises à ouverture maximale, pour atténuer l'arrière-plan. J'ai recherché des atmosphères étranges, comme le bras d'un singe à travers une vitre mêlé au reflet d'un félin, voire hitchockiennes avec le bec d'oiseau. Les portraits au flash ont été faits avec un Nikon D5500 et des objectifs de 50 et 85mm.

© Jean-Claude Péclet. Reproduction soumise à autorisation

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