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Mado

Mado la rouge... J'emprunte l'expression à une série écrite par Alain Campiotti dans Le Temps, "Thiel le Rouge", qui raconte la vie rocambolesque du neuchâtelois Reynold Thiel, communiste suisse et agent secret au temps de la guerre froide. J'y pense à cause de la teinte de ses cheveux et de la blouse qu'elle a choisie pour cette séance de pose photos organisée en commun avec Yves Lassueur ce 9 janvier 2019.

Révolutionnaire, Madeleine Oberholzer (que tout le monde appelle Mado)? Dans un sens oui. Rebelle au quotidien plutôt, à tous la conformismes, face à tous ceux qui vont soupirant que "ma foi, c'est comme ça..."

 

Avec elle, ce n'est jamais "comme ça". Du temps du "Barbare" déjà, ce rendez-vous mythique des Escaliers du Marché dont elle fut l'intraitable capitaine quand la jeunesse lausannoise y chaloupait ses envies frustrées. Puis au sein de diverses rédactions dont elle gérait les états d'âme avec ses rires lunaires et son calme olympien. Toujours à l'écoute, positive. Ne cédant rien. Y compris et surtout quand il est question de sa fille frappée par une maladie dégénérative.

D'une générosité sans faille, Mado se ressource en chantant du jazz. Curieuse de tout, elle a toujours été une tache de couleur vive dans la ville assoupie. Quand nous l'avons retrouvée au rendez-vous fixé avec Yves, elle venait de s'acheter un nouveau bonnet jaune moutarde dans un magasin qu'elle aime bien. J'aurais aimé photographier son rire, je n'ai pas vraiment réussi. On n'est pas toujours à la hauteur des gens que l'on admire. Enfin voilà: Mado - un sacré caractère de Valaisanne qui n'est pas tombée dans le bénitier !

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© Jean-Claude Péclet. Reproduction soumise à autorisation

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